En déjeunant avec les élèves, j’ai pu constater à quel point la cantine à laquelle j’avais été habituée en France contrastait avec celle-ci. À nos entrées, plats et desserts, viande ou poisson, purée ou semoule, pain, et possibilité de se resservir, s’oppose un menu très simple composé de riz et de brèdes, que les élèves agrémentent d’un bouillon en versant de l’eau chaude dans leur assiette une fois terminée. Et pourtant, ce repas, digne, constitue le plus complet et roboratif de leur journée, alors que ces jeunes sont en pleine croissance.
Ainsi, au terme de ma première semaine à l’École de la Seconde Chance, j’ai pu constater que chaque don, de quelque nature qu’il soit, faisait la différence. Des livres, un jeu de cartes, de l’argent, des cahiers, des vêtements, etc.